"Aquí no para de nevar. Hay una luz maravillosa". Et puis vinrent les neiges, les premières neiges de l´absence, sur les grands lés tissés du songe et du réel… (Saint-John Perse, Neiges, I). El invierno, el invierno de nuestro descontento, se recrudece bellamente. De nuevo la tela del sueño, los grandes paños hechos de vacío, los retales de los que estamos hechos/deshechos. Nieve carmesí. Díme, ¿cómo era esa aurora? ¿Era acaso rosa? Todos cambiamos, ¿no? Estamos constantemente cambiando, tejiendo y destejiendo la tela del sueño, la tela del desencuentro. La palabra pasará/no pasará. "Venga, ¡qué sea la última vez!". "Menuda gilipollez, te lo repito: ¡menuda gilipollez!". ¿Tú crees? Purifier la source, il n´y a rien d´autre à faire. Et pourtant… Saint-John Perse lo dice así: "Nadie ha sorprendido, nadie ha conocido, en el más alto frente de piedra, el primer advenimiento (affleurement) de esta hora sedosa, la primera caricia de esta cosa ágil e inapreciable, como un suave roce de pestañas". ¡Vaya cutrez de traducción! ¿Se puede traducir del francés sin saber apenas francés? ¿Se puede escribir de Kafka sin conocer bien el alemán? A mí lo que me importa es sentirme bien, al fin y al cabo creo que el poeta, once again, is talking about love, it´s just that. Don´t you think so?
6 comentarios:
Chaque jour est un nouveau commencement empli de promesses... Tout poète parle d'amour quelqu'en soit l'objet et la qualité.
On ne traduit bien que de ce qu'on com-prend.
Très beau texte Alvaro, comme à ton habitude. take care.
asocio a esa generación, reverdy en tête, contigo
En voyant l'en-tête de ton blog aujourd'hui, Chenapan a cru qu'il s'agissait de son "seval". J'ai eu du mal à le convaincre du contraire...Ah l'imaginaire! Finalement les nouvelles sont toujours les mêmes, pas très bonnes... Merci pour tout Al!
l´imaginaire à la fois nous tue et nous donne la vie…
Tienes una bella manera de recordarnos el blanco invernal. En los lugaren donde he tenido el privilegio de vivir nunca vi nevar. Un abrazo
Il tue trop souvent et dans la douleur mais parfois parfois il est amené à donner la vie, lorsque malgré tout il est ancré dans le réel. Encore faut-il prendre connaissance de la réalité; et on n'a pas toujours toutes les cartes en main pour la connaître malheureusement...
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